..:: 1 semaine ::..  
  du 21 au 27 septembre 2009        
 


 
Lundi 21 septembre, un jour à jamais gravé dans ma mémoire...
Il s'agit du jour, de Leur jour, de Notre jour, l'instant T ou mes petits bébés sont nés.

11h11, ils sont venus égayer ma vie, ils ont fait grandir mon coeur.
C 'est à partir de cet Instant, que moi, je suis devenue Maman...
 
 
Elza, petite perle d'Amour,
48cm pour 2kg660 de tendresse






































































 



 


Tom, petite pépite de bonheur,
48.5cm pour 2kg880 de douceur  


 
 
 
 


Tout de suite après leur naissance, Elza et Tom sont emmenés par le personnel hospitalier pour recevoir les premiers soins.
Moi, je suis contrainte d'aller en salle de réveil pour 2 heures.
Allongée dans mon lit, je pense à eux, j'imagine ma nouvelle vie, j'ai hâte.
Il me tarde de retourner en chambre, d'être à leurs côtés, pouvoir les regarder, les toucher, les caresser...
On me demande si j'ai mal ; Non, Non....
N'avais-je vraiment pas mal ?
je ne saurais vous dire... A cet instant, tout ce qui m'importait, était de quitter la salle de réveil au plus vite!

Ce n'est qu'à 14h30 qu'enfin nous sommes réunis, Elza, Tom, le nouveau Papa et moi.
Une nouvelle famille, Ma Famille...
On les observe, on les câline, on chuchote pour ne pas déranger leur sommeil. L'émotion m'envahit, je pleure... de joie... ils sont là... enfin !!! 
 
17h30 arrive la 1ère visite, visite de Mamie et Papi, les nouveaux grand-parents. Heureux de rencontrer enfin leurs premiers petits-enfants, submergés par l'émotion, émerveillés devant leur petites frimousses, Mamie et Papi sont là, les serrant fort dans leurs bras.
 



Les jours qui suivent ne sont pas si faciles.
Nous apprenons, entourés de puéricultrices et de sages-femmes, tous les gestes et soins du quotidien. 


Moi, ce n'est véritablement que 3 jours après (à partir du jeudi 24 septembre) où j'ai vraiment pu profiter et m'occuper seule de mes bébés. Avant, c'était vraiment très dur... sondée, perfusée, impossible de me lever pour les prendre dans mes bras !


Heuresement que le Papa était là !
C'est lui qui, pour chaque tétée les posait sur moi. C'est lui qui les changeaient, les raffraîchissaient...
Moi, esclave de mon lit, je le regardais faire, et attendais impatiemment le jour où moi aussi je pourrais m'occuper d'eux comme ça!!


Jeudi 24 septembre... nous y voilà, enfin... la délivrance !!
Au petit matin, 2 infirmières entrent dans ma chambre, m'enlèvent toutes les "tuyauteries" et m'autorisent à me lever. J'en profite pour prendre une bonne douche en prenant soin d'éviter la cicatrice... (grrrrr, je déteste savoir des aggrafes en moi)
Je marche encore comme un canard, pliée en 2, mais peu m'importe... je peux maintenant me débrouiller toute seule et profiter de mes trésors.


Je savoure notre nouvelle vie à 4.
Tous les matins, à peine le soleil levé, papa vient nous rejoindre. Les journées passent très vite : allaitement, changes, bain, câlins, visites... on ne voit même pas le temps passer !!



L'allaitement....
Un moment merveilleux que j'ai pu partager avec mes trésors durant mon séjour en maternité.
C'est le lien qui me rattache encore à eux, c'est ma "grossesse qui continue".
Des moments de doute, d'angoisse, de douleurs, mais surtout de grand bonheur !
Je n'oublierais jamais ces moments où ils étaient contre moi, à têter, doucement, pour finalement s'endormir au creu de mes bras. Deux petites boules chaudes serrées contre mon coeur...

1 semaine, 1 courte semaine seulement.
Pour moi, c'est devenu beaucoup trop dur (crevasses, gerçures...)
Pourtant je tiens vraiment à les allaiter, alors j'insiste... jusqu'aux pleurs...
J'ai tenté beaucoup de choses et la volonté seule n'a pas suffi.

Véronique la sage-femme qui m'a suivi tout au long de ma grossesse, a vite remarquer mon mal-être. En discutant avec elle, j'ai compris qu'il vaut mieux donner un biberon avec amour qu'un sein à contre-coeur.
Depuis, les biberons sont devenus une vrai partie de plaisir. J'en profite pour les admirer, les cajoler, les câliner, les chouchouter...
Je ne regrette plus et ne culpabilise plus d'avoir stopper l'allaitement. 


 




 



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